Genre :
Thématiques :
Région : Bretagne
Titre : Jouer la grande aventurière aux Gayeulles
Publication papier : juillet 2011
RENNES Jouer la grande aventurière aux Gayeulles?
J'AI TESTÉ POUR VOUS. Se mettre dans la peau d'un Indiana Jones, d'un candidat de Koh Lanta ou de Fort Boyard : c'est ce que propose le parc de loisirs des Gayeulles.
Pleine d'entrain, je suis arrivée au parc des Gayeulles avec l'envie de découvrir un univers de défis qui m'était inconnu. Premier réflexe : depuis le sol, scruter les différents obstacles imposés dans les airs, murs d'escalade, filets, tonneaux, passerelles, cordes. De prime abord, rien d'effrayant. Mais assez vite, on découvre que la forêt Adrénaline porte bien son nom.
Auparavant, Jérémy, l'un des huit animateurs, se charge d'équiper les kamikazes d'un casque, d'une paire de mitaines et d'un baudrier : une ceinture d'escalade à laquelle sont attachés deux mousquetons et une poulie. Les mousquetons, pour s'accrocher au câble de sécurité ; la poulie, pour faire de la tyrolienne.
Des activités pour tous
Après une petite mise au point, suivie d'un parcours d'initiation, vêtue comme une alpiniste, je me suis aventurée sur les différents circuits. Des activités accessibles à partir de 2 ans et adaptées à tous les âges. L'objectif étant de se déplacer d'arbre en arbre en surmontant les obstacles, de plus en plus épineux.
Une première chute, sur le parcours glissant du serpent. Début du serpent : une étroite échelle de perroquet qui, une fois montée, mène à un skateboard. Le principe : se suspendre à une corde pour rouler sur la planche jusqu'à l'arbre suivant. Ma pratique : après avoir rapidement perdu l'équilibre, je me suis retrouvée tête en bas, jambes écartées et retenues par les deux câbles sur lesquels le skate devait rouler. J'ai dû marcher sur le câble pour rejoindre la planche à roulettes qui avait effectué la traversée sans moi.
" Il ne faut pas avoirt peur : tout est sécurisé "
Les koala, lézard, écureuil, tyro et serpent se laissent dompter. Mais les deux derniers, le guépard et la panthère, sont bien moins dociles. Après avoir monté une échelle de perroquet, plus haut, j'en ai escaladé une autre dont la largeur est semblable à celle de ma main. Une fois sur la plate-forme, j'ai cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine. À cause du vent et de la pluie, l'arbre sur lequel j'étais perché bougeait beaucoup. Et celui sur lequel je devais me rendre s'agitait encore plus. Le tout consistait à agripper une succession de cordes, puis à jouer les équilibristes sur celles-ci pour atteindre l'arbre agité.
Pierre, un animateur, me conseille tandis que sa collègue, Laura, me regarde d'un air inquiet. « Il ne faut pas avoir peur, tout est sécurisé », me lance celui qui attend derrière moi. Avant d'ajouter, « de toute façon, il n'y a pas d'autre choix, vous ne pouvez qu'avancer, c'est le seul chemin ».
Le point culminant de ce chemin se trouve à 16 mètres de hauteur. De quoi donner le vertige. Mais une fois les divers obstacles surmontés, on se dit « beaucoup plus de peur que de mal ». Pour ma part, ce fut beaucoup d'appréhension, de frissons, mais surtout de satisfaction. D'autant qu'à la fin, les animateurs vous félicitent. « On n'a pas eu à intervenir, à monter vous chercher. Ça s'est très bien passé, surtout pour une première fois, vous avez fait tous les parcours, c'est bien », m'assurent Pierre et Jérémy.
Contente, j'ai néanmoins quitté le bel environnement de la forêt avec moins d'entrain qu'à mon arrivée : les courbatures dans le dos, les bras et les pieds, se faisaient déjà sentir.
Les tarifs : 5 € de 2 à 4 ans ; 10 € de 5 à 8 ans ; 15 € de 9 à 13 ans. Adulte (14 ans et plus) 19 € ; étudiant 15 € (sur présentation d'un justificatif). Ouvert tous les jours, dès 10 h, un départ toutes les 30 minutes.